Blandine Cordier-Palasse, est Vice Présidente du Cercle De la Compliance, Managing partner du cabinet BCP Executive Search. Elle intervient lors de la troisième Conférence Annuelle sur Le Reporting Intégré, organisée par Capital Com :
« Reporting Intégré : Comment et jusqu’où parler du futur ? », qui s’est tenue le jeudi 5 novembre 2015 à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris. Elle prend ainsi part à la table ronde Table Ronde aux côtés de :
- Viviane de Beaufort, professeur à l’ESSEC
- Marc Lefèvre, Directeur Listings Europe d’Euronext
- Philippe Renard, Secrétaire du Comité éthique, environnement et développement durable d’ENGIE
- Caroline de La Marnierre, Présidente et Fondatrice de CAPITALCOM
« La maturité des Chief compliance Officers vis-à-vis du rapport est notamment très variable d’une entreprise à l’autre. Certains grands groupes cotés au CAC 40 s’interrogent encore sur la nature du rapport intégré. D’autres se sont déjà engagés dans la démarche. Le sentiment d’un « rapport de plus » est une source de confusion importante. Néanmoins, ils s’accordent à reconnaître que la communication non-financière est amenée à devenir un facteur différenciant. Elle demeure ainsi difficile à appréhender pour les entreprises.
En réalité, les enjeux de la compliance et les enjeux du rapport intégré sont semblables. Assurer la cohérence de l’information et la bonne appréhension des capitaux tangibles et intangibles de l’entreprise. Le risque d’image et de réputation – pour contribuer à une meilleure gouvernance. Ainsi, je constate que les Groupes qui s’engagent dans la démarche du rapport intégré sont – souvent – les plus précurseurs en matière de compliance pour évaluer et appréhender les risques.
Néanmoins, il ne faut pas négliger l’effort organisationnel qui est conséquent pour accompagner ce changement…
… En effet, la réalisation d’un rapport intégré est susceptible de développer le sentiment d’appartenance et la fierté chez les parties prenantes de l’entreprise. La création d’un rapport intégré n’est pas seulement une question de process mais aussi une question de culture.
On constate une révolution des attentes de la société vis-à-vis des entreprises et le rapport intégré peut accompagner ce changement, en apportant des clés de compréhension aux salariés ou aux partenaires sociaux sur la stratégie du Groupe. Ainsi, ils comprennent où va le Groupe et les choix que l’on attend d’eux. »